L’essai de corrosivité sur les métaux réalisé sous Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) est requis pour la classification des substances dans le cadre :

• du Système général harmonisé (SGH / GHS)
• du règlement européen CLP (Classification, Labelling and Packaging), mention H290
• de l’Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (ADR), classe 8
• des fiches de données de sécurité (FDS / SDS)
• ainsi que des législations équivalentes dans le monde entier

Le Manuel des tests et critères des Nations Unies (huitième édition révisée) définit, dans la section 37, le schéma de classification et la méthode de « l’essai permettant de déterminer le potentiel corrosif des liquides et des solides susceptibles de devenir liquides, en tant que substances corrosives pour les métaux, groupe d’emballage III / catégorie 1 ».

Dans un système standardisé, des plaques métalliques en aluminium et en acier sont]immergées, trempées à moitié et suspendues dans la phase gazeuse de la solution d’essai, à 55 °C pendant 1 à 4 semaines. La perte de masse et la corrosion localisée sont ensuite évaluées.
En cas de résultat positif, le produit est classé groupe d’emballage III pour le transport et "Corrosif pour les métaux – Catégorie 1" selon le SGH.

Comme indiqué dans le Manuel, la corrosivité cutanée doit également être prise en compte pour la classification dans les groupes d’emballage selon le degré de danger pour le transport (chapitre 2.8 du Règlement type).
Veuillez trouver ici les options pour les essais OCDE 435 ou OCDE 431.

Pour les produits biocides, les Technical Agreements for Biocides (TAB) – APCP version 4.3 prévoient des exigences supplémentaires, facilement applicables dans notre laboratoire. Par exemple :

• les produits qui agissent comme inhibiteurs de corrosion doivent être testés pendant 4 semaines.
• pour les produits contenant des composés corrosifs réactifs ou instables, la solution d’essai doit être renouvelée à intervalles appropriés, ou des analyses doivent démontrer la stabilité des composés (par exemple peroxyde d’hydrogène ou peroxydes organiques).